Je garde en mémoire les albums de mon aïeul et leurs vignettes d'encre et de lumière. Minuscules, elles se découvraient à la loupe et se souciaient peu de netteté, l'impression suffisait.
Aujourd'hui, ce format est le mien, pour dire un peu de nature, ma nature, cette forêt qui vous enveloppe et vous rassure. Sa force passive, ses bouquets d'odeurs et de sons, et la lumière qui vibre au travers des feuilles.
C'est, au fond, une même photographie que je fais et refais à l'infini : la douceur du chêne, la joie du noisetier et l'amitié du hêtre.